lundi 15 octobre 2012

Vivre la photo 41/52 "Repas" suite et faim



Quelques minutes après avoir fini le billet précédent, j'ai bien senti que je n'en étais pas satisfaite.
Quand je bute sur un truc, me revient en tête le conseil, ou l'ordre, sans cesse formulé autant par mon père que par  mon grand-père maternel : "tu n'as qu'à chercher dans le dictionnaire !"
Et hop, j'ai pris le tome 6 de mon Grand Robert" où il y a deux colonnes sur le mot "repas".
1er sens : "Nourriture, ensemble d'alimennts divers, de mets et de boissons pris en une fois à heures réglées".
2ème sens : "Action de se nourrir, répétée quotidiennement à heures réglées, et plus ou moions conformes aux usages imposés par la société."
Ouf, je peux envoyer à Cathie la photo des fruits d'automne.
Ensuite, il y a tout ce qu'implique ce simple mot, repas. "Il faut manger pour vivre", certes...
Je dois dire que mon rapport à la nourriture aura été compliqué à des moments de ma vie, avec des crises de boulimie à l'adolescence, un vrai cauchemar débouchant sur un régime sévère à 16 ans, et qui fut un vrai casse-tête pour ma mère qui devait préparer 2 repas différents. Enfin, tout ça c'est loin et réglé.
Il y aura eu l'époque où je me suis passionnée de cuisine et de jardinage, les deux allant ensemble à mon avis. Je vais même travailler dans des restaurants durant 2 ans. Et même écrire un livre de cuisine...
Les repas, c'est  avant tout une affaire de famille : on passe un moment ensemble avec des rituels, des règles à respecter. Quans nous étions petits, mon frère et moi, nous ne mangions que le dimanche avec nos parents. Puis il y eu les repas où nous étions enfin tous ensemble mais pas question de parler car mon père écoutait la radio. Après, ce fut la télé. En tant que parent, moi je n'ai jamais voulu que radio ou télé soit allumée pendant les repas. Et on continue ainsi.
Pendant des années, il y eu aussi  les repas du dimanche chez ma grand-mère paternelle où on passait des heures à table à trop manger, puis des tonnes de vaisselle à faire...
Je me souviens également des repas qu'on prenait au lit, sur un plateau, quand on était malade, des plats tout exprès pour l'occasion.

Mais je tiens à terminer par du positif. Mes parents n'auront cessé de nous faire comprendre que la santé passe par la nourriture. Et nous avons également été sensibilisés par les problèmes de production des aliments (pesticides, OGM...) et à ne pas gâcher la nourriture.
Si ma mère préparait les repas du quotidien, ceux des week end ou des occasions étaient mitonnés par mon père, excellent cuisinier et fin gourmet avec une prédilection pour les cueillettes sauvages.
Les repas sont des moments de vie qui devraient se passer dans la bonne humeur et le plaisir.
Quant aux ultimes photos de ce post, où je me suis amusée avec des serviettes en papier, Clara a déclaré sans hésitation qu'elles étaient bof, que celles du minuteur étaient nettement mieux. Ok, ok.

2 commentaires:

  1. Pour certains passage de ton histoire je me retrouve... Les enfants que l'on fait manger avant quand ils sont "Tout petit", la télé que l'on ne voit pas mais que l'on écoute en mangeant,donc il faut se taire... et les repas du dimanche midi chez ma grand où il y avait toujours trop à manger et pas forcément des plats de j'aimais, mais qu'il était obligatoire de manger... Heureusement c'est une époque révolue !!! Tes photos de cette série sont amusantes, mais moi aussi je préfère celle du minuteur et principalement la première. Bonne semaine.

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  2. J'aime beaucoup ce billet .......il analyse bien un pan de vie au travers d'un repas ! je suis passée de petite fille (unique.....) maigre et qui n'avait aucun appétit à une mamie qui a des kilos en trop et qui aime bien cuisiner......quelle évolution !!!! j'ai en souvenir les phrases "oh que tu nous en as fait voir pour manger"............serais je en train de me "venger" ??????????? bisous

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